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Histoire de l'ostéopathie

Le terme ostéopathie a été utilisé pour la première fois par Andrew Taylor Still, un médecin américain, qui a vécu entre 1828 et 1917. 

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A l'époque, la médecine avait un sens bien plus large qu'aujourd'hui. Itinérant, Still voyageait de ville en ville, où il pratiquait reboutement, manipulations manuelles, médecine allopathique, etc.

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C'est en réunissant toutes ses connaissances qu'il cherche à créer une méthode de soin uniquement manuelle, qu'il met en pratique dès que possible sur ses patients. Les résultats sont rapidement satisfaisants, et sa réputation commence à se faire.

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Considéré comme le fondateur de cette thérapie, il a rédigé plusieurs ouvrages expliquant les concepts fondamentaux de l'ostéopathie, a formé de nombreux praticiens, avant de créer sa propre école à Kirksville, dans le Missouri.

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Dans le siècle qui a suivi, l'ostéopathie s'est répandue à travers les Etats-Unis avant d'arriver à Londres en 1917 et en France en 1954.

Que fait un ostéopathe ?

L'ostéopathie est une thérapie qui va principalement chercher à traiter la cause plutôt que la conséquence.

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Le corps est un ensemble d'os de muscles, de viscères, de ligaments, de fascias, de vaisseaux, etc. Pour comprendre et traiter une pathologie il faut donc tenir compte de tous ces éléments.

 

De plus, une douleur peut avoir plusieurs origines : physique (un choc, un faux mouvement, le port d'une charge, etc), psychologique (stress, fatigue, émotions envahissantes, etc) et même chimique (anesthésie générale, vaccin, traitement lourd).

 

Il est donc nécessaire de prendre en compte tous ces facteurs pour comprendre comment la douleur qui amène à consulter est présente à cet instant.

 

C'est ce qu'on appelle la globalité, le pilier principal de l'ostéopathie.

 

Ensuite, pour traiter, l'ostéopathe va utiliser 3 principales techniques :

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- Faire craquer (le structurel) : Cela va permettre de relâcher

une articulation. Ce geste va soulager à l'instant T, mais il ne traitera

pas la cause de la douleur s'il est effectué seul. Si le patient ne

souhaite pas qu'on le fasse craquer, les autres techniques peuvent

très bien compenser celle-ci.

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- Etirer les muscles (le myotensif) : Par des gestes propres à chaque

muscle on va demander au celui que l'on cible de se contracter contre 

résistance depuis sa position d'étirement. Cela va le forcer à se relâcher via un

afflux sanguin.

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- Relâcher les tissus (le fonctionnel) : En se plaçant précisément sur les

tissus qu'il souhaite traiter, l'ostéopathe va rechercher par des

mouvements très légers la position dans laquelle ces tissus sont les

plus relâchés. Puis il va les accompagner encore un peu plus loin pour

les aider à rester détendus.

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Déroulement d'un suivi ostéopathique

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Après un interrogatoire poussé sur le mode de vie du patient ainsi que sur ses antécédents médicaux et traumatiques, l'ostéopathe va réaliser un examen clinique afin de savoir si le problème relève de l'ostéopathie ou non. Si la prise en charge est possible, il va ensuite pouvoir réaliser ses tests et traiter.

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En général une seule séance d'ostéopathie ne sera pas suffisante pour traiter une douleur, surtout si elle ne date pas d'hier...

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L'ostéopathe vous proposera donc un délai avant de reprendre un rendez-vous. En général, on conseille de ne pas effectuer 2 consultations à moins de 2 semaines d'écart, car le corps à besoin de ce temps pour enregistrer les informations données au cours du premier traitement.

 

Petites mises au point

  • On voit parfois sur certains sites ou certaines plaques professionnelles "Ostéopathie crânienne" ou "Ostéopathie viscérale". Tout ostéopathe formé correctement aux principes de traitement vus plus haut traite les viscères et le crâne.

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  • On ne se déplace pas une vertèbre ! Le jour où l'on se déplace une vertèbre, on est paralysé aux urgences, on est pas chez l'ostéopathe. Ceci est un abus de langage trop souvent utilisé par certains professionnels de santé et malheureusement, par certains ostéopathes, pour vulgariser une douleur dorsale, ou tout simplement expédier toute explication.

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  • Certains kinésithérapeutes et ostéopathes se tirent dans les pattes, alors que ces deux thérapies sont très complémentaires ! Il est même fréquent qu'elles soient associées pour augmenter l'efficacité d'un traitement (plagiocéphalie, post-opératoire, rééducation post-partum).

 

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